Romain Sardou © Emanuele Scorcelletti |
En effet, face à un nouveau tesson d'amphore grecque ou un courrier secret de Talleyrand, l'historien le plus strict, le plus sévère, le plus « scientifique », en est toutefois réduit à imaginer ce qu'il étudie, ce qu'il découvre, ce qu'il révèle. Il « devine » ce que cache un indice historique...
Il n'y a rien de plus commun que l'imaginaire ! Vous raconte-t-on un souvenir de vacances ? Un ami vous confie-t-il ses peines de cœur ? Quelles que soient la précision des termes choisis, les photos, les exemples, les heures de discussion, comme le dit A. France, là encore, vous ne parviendrez à comprendre votre ami que par l'imagination. L'imaginaire n'est pas en deçà ou à côté de la vie réelle, il est partout. Il en est un des composants. Communiquer, c'est imaginer !
Un romancier est simplement un athlète de l'imaginaire. Il ne fait que rendre dans une forme élaborée et réfléchie, ce que tout le monde fait naturellement tous les jours... Et comme votre ami qui embellit « forcément » ses vacances à mesure qu'il vous les raconte, lui aussi a tous les droits, tant qu'il s'agit de vous plaire...
Mais cela, vous l'imaginez facilement..."
Romain Sardou est né le 6 janvier 1974, à Boulogne-Billancourt. Issu d’une longue lignée d’artistes, chanteurs, comédiens, écrivains, il se passionne très jeune pour l’opéra — il n’a que dix ans lorsque naît sa fascination pour Wagner. Cet amour très précoce le conduit à la découverte du théâtre, puis à celle de la littérature. L’engouement pour la lecture prend rapidement le pas sur la musique. Il grandit parmi les œuvres et les vies des grands auteurs qu’il affectionne. Cette passion est quasi exclusive et ne le quitte plus. Il abandonne le lycée en début de première avec la ferme intention de devenir auteur dramatique. Il s’inscrit à un cours de théâtre –qu’il suit pendant trois ans – afin de mieux saisir la mécanique des textes de scène et de cerner le métier des comédiens. Il poursuit en parallèle de nombreux « exercices d’écriture », tous tournés vers le théâtre. Insatisfait, il s’installe à la campagne durant quatre ans pendant lesquels il complète sa bibliothèque et dévore les historiens.
Il part ensuite travailler deux ans à Los Angeles, où il écrit des scénarii pour enfants. Puis il rentre en France, où il se marie et se lance dans l’écriture de son premier roman, Pardonnez nos offenses, qui connaît un très grand succès avec plus de 280 000 exemplaires vendus en France et une parution dans vingt pays étrangers.
Deux ans après, L’Éclat de Dieu, ambitieux roman autour du Temps, rencontre lui aussi un très large public.
Deux ans après, L’Éclat de Dieu, ambitieux roman autour du Temps, rencontre lui aussi un très large public.
En 2006, avec Personne n’y échappera, Romain Sardou se lance dans le thriller contemporain. Son public est séduit, et le livre culmine en tête des ventes. Il renoue ensuite avec le thriller médiéval, publiant en 2008 Délivrez-nous du mal dans la lignée de son premier grand succès, Pardonnez nos offenses.
En 2010, Romain Sardou s'aventure dans un nouveau genre littéraire avec "America." Dans ce roman, il conte la création de la treizième colonie américaine, la Géorgie. Il se base sur des faits et des personnages réels et y ajoute une rivalité entre deux familles fictives.
Cette saga se divise en trois tomes dont le deuxième est paru en septembre 2012 et s'intitule "La Main Rouge."
En 2010, Romain Sardou s'aventure dans un nouveau genre littéraire avec "America." Dans ce roman, il conte la création de la treizième colonie américaine, la Géorgie. Il se base sur des faits et des personnages réels et y ajoute une rivalité entre deux familles fictives.
Cette saga se divise en trois tomes dont le deuxième est paru en septembre 2012 et s'intitule "La Main Rouge."
Bernard Werber © Rüdy Waks |
"La fonction des livres est d’apporter du plaisir.
La fonction des histoires est d’ouvrir de nouvelles perspectives, d’instruire, de donner envie de prendre des risques, de vivre des aventures.
Plus l’imaginaire est mis en valeur, plus l’évasion est puissante.
Rabelais, Jules Verne, Barjavel ont montré la voie.
L’avenir est à l’imagination plus on rêve loin plus l’esprit s’élargit."
Bernard Werber est un écrivain, journaliste et réalisateur né le 18 septembre 1961 à Toulouse. Durant ses années de lycée, il monte avec l’un de ses camarades, Fabrice Coget, un journal mêlant bandes dessinées et textes sur la vie de son établissement. Après son bac en 1978, il décide de reprendre l’écriture d’un court scénario de 7 pages : Les Fourmis.
Il s’impose durant plusieurs années des heures quotidiennes de rédaction et de réécritures avant de pouvoir enfin, en 1991, voir publié chez Albin Michel ce qui deviendra son plus grand succès littéraire.
La fonction des histoires est d’ouvrir de nouvelles perspectives, d’instruire, de donner envie de prendre des risques, de vivre des aventures.
Plus l’imaginaire est mis en valeur, plus l’évasion est puissante.
Rabelais, Jules Verne, Barjavel ont montré la voie.
L’avenir est à l’imagination plus on rêve loin plus l’esprit s’élargit."
Bernard Werber est un écrivain, journaliste et réalisateur né le 18 septembre 1961 à Toulouse. Durant ses années de lycée, il monte avec l’un de ses camarades, Fabrice Coget, un journal mêlant bandes dessinées et textes sur la vie de son établissement. Après son bac en 1978, il décide de reprendre l’écriture d’un court scénario de 7 pages : Les Fourmis.
Il s’impose durant plusieurs années des heures quotidiennes de rédaction et de réécritures avant de pouvoir enfin, en 1991, voir publié chez Albin Michel ce qui deviendra son plus grand succès littéraire.
Depuis sa première publication, son roman Les Fourmis s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires et a été traduit dans plus de trente langues.
Deux suites viendront se greffer à ce premier roman pour créer une «Trilogie des fourmis» : Le Jour des fourmis en 1992, qui reçoit le grand prix des lectrices de Elle, et La Révolution des fourmis en 1996. En plus de ses nombreux livres (Le Souffle des dieux, L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu…), Bernard Werber s’est aussi essayé au cinéma en participant à différents courts métrages, puis en réalisant en 2007 le film Nos amis les Terriens, produit par Claude Lelouch.
Son dernier roman s'intitule Depuis l'au-delà (Albin Michel)
Deux suites viendront se greffer à ce premier roman pour créer une «Trilogie des fourmis» : Le Jour des fourmis en 1992, qui reçoit le grand prix des lectrices de Elle, et La Révolution des fourmis en 1996. En plus de ses nombreux livres (Le Souffle des dieux, L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu…), Bernard Werber s’est aussi essayé au cinéma en participant à différents courts métrages, puis en réalisant en 2007 le film Nos amis les Terriens, produit par Claude Lelouch.
Son dernier roman s'intitule Depuis l'au-delà (Albin Michel)